Témoignages d’appui

En plus des partenaires qui soutiennent le projet d’atlas financièrement ou logistiquement, plusieurs ornithologues de renom y souscrivent, de même que de nombreuses personnalités publiques amoureuses de la gent ailée et de la nature. L’équipe de l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec est ravie de pouvoir souligner publiquement ces appuis.

« Les Atlas fauniques et floristiques constituent, de par le monde, de précieux repères de nos connaissances de la diversité biologique de notre planète à un moment précis dans le temps. Leur réalisation périodique permet de suivre les grands changements de répartition des espèces. Le deuxième Atlas des oiseaux nicheurs du Québec s’inscrit dans cet esprit de mise à jour de la répartition de notre faune ailée. L’un des grands défis posé par cet atlas réside dans sa capacité à parfaire nos connaissances des oiseaux nicheurs dans les écosystèmes du nord tels que la forêt boréale, la taïga et la toundra qui sont vastes et peu habités. Les besoins sont grands si on tient compte des nombreux changements auxquels ces écosystèmes et leur avifaune ont été soumis au cours des trente dernières années (coupe forestière, exploitation minière, changements climatiques). Heureusement, outre la participation des nombreux volontaires, l’Atlas peut compter sur la contribution des équipes de recherche en ornithologie qui, dans ces régions éloignées, apporteront un précieux complément d’informations. Voilà un bel exemple de l’effort collectif déployé par l’ensemble des ornithologues pour écrire le grand livre de la connaissance de notre avifaune. » Pierre Drapeau, Professeur titulaire au département des sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal et Co-directeur du Centre d’étude de la forêt

« En tant qu’artistes, nous percevons la nature qui nous entoure comme une source d’inspiration fondamentale à notre création. Souvent, l’art même est une expression de la nature et de sa diversité, la faune avienne y occupant depuis toujours une place de choix. En ce sens, la portée des résultats de l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec va au-delà de son rayonnement scientifique. Elle participe à valoriser notre savoir collectif en mesurant la diversité des oiseaux du Québec et en la qualifiant. Il est important pour nous de soutenir les activités de l’Atlas, qui encourage le développement d’une culture contemporaine et identitaire propre au Québec. De plus, il s’agit d’une démarche fédératrice de très grande valeur impliquant des Québécois de tous les horizons qui sont passionnés de la nature. » Catherine Leduc, auteure, compositrice et interprète et Matthieu Beaumont, biologiste, compositeur et interprète, membres de Tricot Machine

« Je me suis intéressé aux oiseaux toute ma vie. Ils ont procuré de la joie à un nombre croissant de gens sur la planète, et tout particulièrement au Canada. Ces dernières années, j’ai remarqué un déclin alarmant chez de nombreuses espèces que je considérais jadis comme faisant couramment partie de mon monde. Bien sûr, les populations d’oiseaux sont comme le proverbial canari dans la mine de charbon : leur santé est reliée à celle des humains. En mesurant scientifiquement leurs populations, l’Atlas des oiseaux nicheurs donne du muscle à ce qui ne sont que de vagues impressions. L’Atlas favorise également une prise de conscience du public; il fait même renaître ce sentiment de joie que je ressentais dans mes jeunes années. » Robert Bateman, peintre animalier et environnementaliste

« Peu de livres ont suscité autant d’attente chez moi que la publication du premier Atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional. J’y avais bien entendu souscrit des mois à l’avance et quand il est enfin arrivé, splendide, complet, énorme, j’ai été soufflée. La somme de données et de travail pour les recueillir et les organiser, c’était incroyable. Il m’a servi de bible, de référence, de lecture de chevet. De tabouret pour rejoindre l’étagère du haut. Il trône encore en bonne place dans ma bibliothèque de livres de référence. C’est pourquoi je suis si fière d’ajouter ma voix au concert d’éloges qui salue la publication (future) de la nouvelle édition. Il s’agira d’une mine d’informations essentielles pour mesurer l’évolution de nos populations d’oiseaux nicheurs et trouver les arguments pour protéger les habitats essentiels à leur survie. Et avec deux Atlas un par dessus l’autre, je pourrai toucher le ciel! » Sylvie Lussier, vétérinaire de formation et co-auteure du téléroman L’auberge du chien noir.

« Une consultation d’une telle ampleur et un collectif aussi rassembleur que cet Atlas est un évènement historique sans précédent en démocratie québécoise et il mérite une participation exemplaire. Un vieux hibou qui m’a réveillé au cours de sa virée nocturne, m’a confirmé que c’était chouette et deux hirondelles qui tweetaient sur un sans-fil m’ont assuré que ce projet était porteur d’accommodements très raisonnables et qu’elles espéraient le voir se concrétiser à tire-d’aile. » Jean O’Neil, écrivain

« Le Québec possède un riche héritage ornithologique. La base de données ÉPOQ (Étude des populations d’oiseaux du Québec) et le suivi d’oiseaux de proie (les observations de Mabel McIntosh dans l’ouest de Montréal, l’Observatoire d’oiseaux de Tadoussac, le Belvédère Raoul-Roy à Saint-Fabien-sur-Mer, la base de données de l’Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie) sont des éléments importants pour mesurer les mouvements des oiseaux et les variations de leurs populations dans le temps. Pour bien évaluer ce dernier point, il est essentiel de développer des outils de mesure qui dépassent la durée de vie d’un seul passionné. L’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec est unique sur bien des plans; mais à mon point de vue, c’est le nombre phénoménal de gens impliqués et sa répétition dans le temps qui le rendent si extraordinaire. J’espère être suffisamment en forme à ma retraite pour participer à sa troisième édition, dans 25 ans! » Guy Fitzgerald, responsable de la Clinique des oiseaux de proie de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal et Président de l’Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie (UQROP)

« Oiseaux, fascinants oiseaux. Des bio-indicateurs à la portée de tous, qui nous renseignent sur les multiples changements qui surviennent dans notre environnement, à chaque jour, à chaque saison et à travers les siècles, à la fois dans notre cour arrière ou sur la planète entière. Faciles à observer, à entendre, diversifiées, sédentaires ou migratrices, les populations d’oiseaux offrent la possibilité de mesurer de façon intégrative l’ampleur des bouleversements écologiques qui marquent notre époque. Il faut avoir la sagesse de les écouter et prendre en note le message qu’elles nous transmettent, tout naturellement. L’Atlas des oiseaux nicheurs est un cadeau pour nous et les générations futures. Un projet que seule une mobilisation humaine de grande ampleur peut mener à terme. Qui d’autre que les oiseaux a le pouvoir de concentrer les efforts volontaires d’autant de personnes? Les multiples passions que les oiseaux font naître reflètent certainement l’importance du message qu’ils nous livrent. » Joël Bêty, Professeur de biologie et membre du Centre d’études nordiques, Université du Québec à Rimouski

« Que serait l’humanité si des personnages dévoués n’avaient pas couché son histoire sur papier. Sans ces écrits, point de référence sur nos origines, pour interpréter les gestes d’hier et influencer ceux de demain. Contribuez généreusement à l’écriture de l’histoire ornithologique du Québec en participant à l’Atlas des oiseaux nicheurs. Il n’y a pas meilleur moyen pour faire de celle-ci un fleuron de notre culture identitaire et scientifique pour les générations futures. » Marc Bélisle, Professeur en écologie animale, Université de Sherbrooke

« La connaissance de la distribution et de l’abondance relative des espèces animales est essentielle pour évaluer l’état de notre environnement. L’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec est une initiative unique qui répond directement à cet objectif. Avec les données de l’Atlas, les chercheurs peuvent étudier l’impact des changements associés aux activités humaines, que ce soit au niveau des habitats ou des changements globaux comme le climat ou la pollution. Les résultats de l’Atlas peuvent aussi servir à établir les priorités de conservation au niveau des espèces et de leurs habitats. Finalement, la contribution de nombreux observateurs amateurs est un exemple évident de l’importance de la science citoyenne. » Jean-François Giroux, Professeur titulaire, Département des sciences biologiques, Université du Québec à Montréal

« La conservation de la biodiversité requiert avant tout une bonne connaissance de l’état des populations fauniques. Malheureusement, pour beaucoup d’espèces animales, cette information n’est pas disponible, faute de moyens adéquats. Pour les oiseaux, nous avons la chance de compter sur une richesse inestimable pour nous aider dans cette tâche : les observateurs bénévoles. Grâce à eux, le nouvel Atlas des oiseaux nicheurs du Québec est en bonne voie d’être réalisé. Avec le premier atlas, ces ouvrages constituent une ressource de grande valeur parce qu’ils vont nous permettre d’évaluer les changements d’abondance et de distribution de l’ensemble des espèces d’oiseaux qui nichent à travers la province. L’Atlas est un outil précieux en cette ère où les changements environnementaux d’origine humaines s’accélèrent sans cesse et menacent de plus en plus la biodiversité. Bravo à toute l’équipe de l’Atlas et surtout aux centaines de bénévoles qui y contribuent. Continuez votre beau travail! » Gilles Gauthier, professeur titulaire d’écologie animale au département de biologie et membre du Centre d’études nordiques, Université Laval

« Je m’intéresse depuis plus de 20 ans au suivi des populations d’oiseaux au Québec. Au fil du temps, j’ai constaté que même si plusieurs énoncés de loi ou de règlement québécois exigent des pratiques qui assurent le maintien de la biodiversité et que, parallèlement, les consommateurs exigent de plus en plus des pratiques qui garantissent ce maintien, pour une grande majorité d’espèces nous disposons de bien peu d’outils pour y arriver. Un Atlas des oiseaux nicheurs est précisément un outil de protection de la biodiversité, d’autant plus performant qu’il permet d’évaluer les changements temporels de la répartition et du niveau de population de toutes les espèces d’oiseaux nicheurs du Québec. Au Québec, mais aussi dans d’autres pays ou provinces où ils ont été réalisés, les atlas sont cités en référence dans plusieurs publications traitant des changements qui surviennent au sein des populations d’oiseaux. L’Atlas est un projet utile dont les objectifs sont réalistes et il n’y a pas de doute que ses retombées permettront de fournir des informations pertinentes aux initiatives de conservation et de mise en valeur de plusieurs espèces. » Jacques Ibarzabal, Professeur en écologie animale à l’Université du Québec à Chicoutimi et fondateur de l’Observatoire d’oiseaux de Tadoussac

« L’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec est un recueil d’informations pertinentes qui grâce au dévouement de professionnels et d’amateurs ornithologues, permet le constat d’une situation qui évolue de manière inquiétante et, espérons-le, amènera les autorités compétentes à légiférer en faveur de mesures réellement protectrices. « Le printemps silencieux » annoncé par Rachel Carson il y a plus de 50 ans n’a pas eu les effets souhaités. Malgré ces avertissements fondés, on continue d’asperger la planète de millions de tonnes de poisons qui affectent toute la chaîne alimentaire, des oiseaux aux populations aquatiques. Sous prétexte de productions phénoménales, la santé de tous les êtres vivants, nous-mêmes y compris, font la fortune de brutes irresponsables qui nous envoient à l’hôpital ou au cimetière, au milieu du silence de la nature stupéfaite. La phénoménale beauté des oiseaux, le courage et les astuces qui leur permettent de survivre, en font des modèles à tous points de vue. Nous leur avons déjà, dans le passé, fait trop de tort. Trop d’espèces sont disparues à jamais et les collections des musées sont à faire pleurer. Il faut que cela cesse! Bravo et grand merci pour ce que vous avez accompli, et bon courage pour faire encore mieux pour accueillir, nourrir, protéger ces envoyés du ciel! Ils nous apportent des raisons de vivre et d’espérer un monde meilleur. » Frédéric Back (1924-2013), auteur des films d’animation L’homme qui plantait des arbres et Le fleuve aux grandes eaux

« Je suis emballé d’apprendre que le Québec a mis en œuvre un deuxième projet d’Atlas des oiseaux nicheurs. Grâce à sa vaste étendue et à sa situation stratégique à l’échelle du continent, le Québec joue un rôle essentiel dans le suivi des changements qui surviennent chez les populations d’oiseaux, parce que la limite de l’aire de nidification de toutes les espèces du Québec se situe à un endroit où l’autre dans la province. Jean Gauthier et Yves Aubry ont créé un modèle phare avec le tout premier atlas québécois, ouvrage qui a fait l’envie de coordonnateurs d’autres atlas et de professionnels de terrain à travers toute l’Amérique. Les grandes photos d’habitat ont permis au lecteur de visualiser les besoins spécifiques de chaque espèce, les cartes de répartition mondiale ont mis chaque espèce en perspective, et la rubrique « Historique et tendances » a posé les bases de l’évaluation des changements populationnels présents et futurs. » Chandler S. Robbins, chercheur émérite, USGS Patuxent Wildlife Research Center, Laurel, Maryland (É.-U.)

« La planète vit actuellement des bouleversements majeurs. Des phénomènes qui se passaient sur des centaines d’années, voire des milliers, se précipitent maintenant sur à peine quelques décennies. La planète se réchauffe et nous semblons être entrés dans une spirale infernale qui nous mène directement à la catastrophe. Le changement de comportement des oiseaux est un incroyable indicateur de ce qui arrive. Plusieurs espèces sont en déclin, les territoires changent et la faune ailée qui y habite en souffre. Plusieurs oiseaux sont menacés. Par contre, d’autres espèces profitent aujourd’hui de la sagesse de l’être humain qui a su stopper certaines pratiques. Pensons seulement à l’interdiction de certains pesticides qui a contribué au rétablissement d’espèces autrefois menacées comme le Pygargue à tête blanche. Il y a 25 ans, les travaux de terrain du premier Atlas des oiseaux nicheurs du Québec débutaient. Ce premier atlas nous a présenté un tableau de l’état des populations d’oiseaux tel qu’il était à la fin des années 1980. Un quart de siècle plus tard, on refait l’exercice pour constituer un nouvel Atlas. Pour chaque personne qui s’intéresse le moindrement à l’ornithologie ou à l’environnement, c’est une occasion en or de participer à cet exercice. Le faire, c’est de travailler sur le présent, le comparer avec le passé et projeter sur l’avenir. Chaque petit geste qui appuiera l’équipe de l’Atlas peut signifier qu’un jour on pourrait renverser cette tendance et peut-être la sauver cette planète. Quand l’Atlas sera publié, il contribuera à montrer la route à suivre. » Jacques Samson, auteur de la chronique Oiseaux et compagnie dans Le Soleil 

« Participer à un atlas d’oiseaux nicheurs (selon ma propre expérience) est une façon agréable et novatrice d’aborder l’observation des oiseaux durant la période estivale, qui nous permet d’explorer de nouveaux lieux, d’être témoins de comportements reproducteurs et de faire des découvertes. De plus, il est gratifiant de constater qu’une fois combinées avec des milliers d’autres, nos observations contribuent à brosser un portrait complet et détaillé de la répartition des oiseaux dans un état ou une province. Un atlas représente une source inestimable de renseignements sur les oiseaux, qui plus est quand la répétition du projet permet de rendre compte des changements advenus au fil du temps. L’importance d’un atlas est décuplée dans une province comme le Québec : une région qui mesure 12 fois la taille de l’État de New York, où la majeure partie du territoire est difficile d’accès et largement inexplorée à l’égard des oiseaux nicheurs et d’où proviennent une bonne part des espèces qui migrent dans l’est des États-Unis. Bien que les atlas d’oiseaux nicheurs soient des entreprises colossales, ils se sont révélés l’une des façons les plus efficaces de faire contribuer les ornithologues amateurs à la science de la conservation. » David Sibley, auteur du guide The Sibley Guide to Birds et du Guide Sibley des oiseaux de l’est de l’Amérique du Nord 

« Je me souviens très bien des premiers moments où j’ai eu l’Atlas des oiseaux nicheurs entre les mains, de la fébrilité de consulter quotidiennement cet ouvrage titanesque. J’étais grandement impressionné par le travail de tous ces ornithologues, professionnels et amateurs, par la somme d’informations recueillies et par la possibilité que m’offrait cet ouvrage d’en connaître beaucoup plus sur nos oiseaux. Autant de gens réunis par cette passion et qui dans un effort collectif, une collaboration et une persévérance incroyable, nous ont livré un indicateur écologique extraordinaire. Il s’agit de la photo d’une époque "écologique", d’un legs scientifique inestimable pour les générations à venir. La nouvelle édition nous permettra probablement d’émettre des hypothèses et de tirer des conclusions de l’impact des comportements humains sur l’environnement et l’avenir de nos amis ailés... entre autres! C’est un projet inimitable! » Pierre Verville, Imitateur comédien

« La surveillance à long terme des populations d’oiseaux est le meilleur héritage scientifique que les ornithologues amateurs d’aujourd’hui peuvent livrer à ceux de demain. L’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec est une initiative admirable et, surtout, cruciale pour le développement de l’ornithologie au Québec et la protection de notre faune ailée. Longue vie à l’atlas! » André Desrochers, Professeur titulaire en écologie animale, Université Laval

« Dans le domaine scientifique, peu de disciplines peuvent compter sur autant d’amateurs que l’ornithologie pour la récolte de données et l’enrichissement des connaissances. Le milieu ornithologique le démontre à nouveau avec la campagne de terrain du deuxième Atlas des oiseaux nicheurs du Québec. On ne peut que s’en réjouir, car les résultats de ces efforts fourniront assurément de nouveaux arguments pour protéger les habitats les plus menacés et s’assurer du coup que la diversité aviaire du Québec soit conservée. » Michel Préville, Rédacteur en chef, magazine QuébecOiseaux

« Miroiseur avide, je me réjouis de l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec. D’abord parce que c’est un projet rassembleur et ensuite parce que c’est un outil important, voire essentiel pour la conservation. Je compte en profiter lors des mes périples à travers le pays. » Zachary Richard, Chanteur, auteur, compositeur, poète et écologiste engagé

« Le deuxième Atlas des oiseaux nicheurs du Québec est un outil essentiel pour dissiper un des grands mythes qui subsiste encore au sujet des oiseaux : que leur répartition géographique serait généralement fixe. Loin d’être un territoire aux frontières tirées par des arpenteurs, la répartition des oiseaux est mobile et se métamorphose continuellement sous l’influence des mille et un facteurs qui affectent leurs populations. Notre expérience individuelle est un bien mauvais baromètre de cette réalité, et seul un projet rigoureusement structuré comme l’atlas permet de donner le vrai portrait des choses. » Michel Gosselin, Responsable des collections, Musée canadien de la nature

« En 2080, le climat de Saguenay et celui de Rimouski ressembleront au climat actuel de Montréal. Le Grand Dérangement de la biodiversité est donc annoncé. Mais nous peinons à réaliser l’ampleur des changements à venir et à en saisir les conséquences; l’échelle nous dépasse. Pour ces raisons, les tendances des populations d’oiseaux sont une incomparable boussole. Et un jour l’Atlas témoignera de la vision, de la détermination et de la sensibilité de tous ses participants. » Dominique Berteaux, Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en conservation des écosystèmes nordiques, Université du Québec à Rimouski

« Je suis à la fois un miroiseur et un ornithologue professionnel. Après avoir découvert le plaisir d’observer les oiseaux autrement et avoir participé à plusieurs étapes de réalisation du premier Atlas des oiseaux nicheurs du Québec, je puis vous dire que j’accueille avec le plus grand plaisir cette occasion d’aller "atlasser" sur le terrain et de contribuer au savoir ornithologique que nous procure le deuxième atlas. Par ailleurs, je suis bien content de voir que les organisateurs souhaitent relever l’imposant défi de couvrir le Nord du Québec. » Marcel Darveau, Chef, recherche et conservation boréales pour le Québec, Canards Illimités Canada

« Tous en conviennent : un atlas d’oiseaux nicheurs constitue une somme de données hautement utile. Après la réalisation du premier atlas, j’ai eu l’occasion d’écouter les anecdotes liées à leurs découvertes racontées par de nombreux et nombreuses avistes qui y avaient participé. J’étais secrètement jaloux de ne pas avoir eu l’occasion de vivre de tels moments. À pied, en canot ou même en avion, allez explorer les coins reculés de votre parcelle, apprendre à reconnaître les cris particuliers des oisillons, découvrir les parulines qui habitent les vieilles plantations d’Épinettes rouges. Le tout, source de rencontres inusitées et inoubliables. » Normand David, Membre honoraire du Regroupement QuébecOiseaux et auteur sur la répartition et le statut des oiseaux au Québec

« J’observe les oiseaux par pur plaisir depuis mon enfance. Au fil des années, j’en suis venu à pouvoir reconnaître visuellement et auditivement la quasi-totalité des oiseaux présents dans ma région. Le deuxième Atlas des oiseaux nicheurs du Québec me permet de vivre à fond ma passion à chaque saison de nidification, et j’ai le sentiment que toutes ces longues années d’apprentissage sont enfin exploitées à des fins plus utiles que la seule recherche d’une prochaine rareté. Si vous faites partie de ces passionnés, vous devez faire fructifier vos connaissances en participant autant que possible à ce nouvel atlas. Ne ratez pas l’occasion d’y apporter votre contribution, pour que ça devienne aussi VOTRE atlas! » Louis Imbeau, Professeur en aménagement de la faune, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue

« Un atlas ornithologique, c’est important! Les mineurs apportaient un oiseau en cage dans la mine pour évaluer la qualité de l’air; lorsque l’oiseau mourrait, il fallait remonter. Cartographier les oiseaux, c’est comme mesurer si l’environnement global est respirable. Je vous encourage à participer à l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec, ne serait-ce que pour la joie intense de découvrir ce qui se cache dans des lieux ordinaires, comme un simple nid d’oiseau. » André Cyr, Professeur titulaire (retraité) en ornithologie de l’Université de Sherbrooke; Ornithologue expert pour l’émission 1 888 OISEAUX durant sept saisons à la télévision de Radio-Canada

« Au cours des deux dernières décennies, l’avifaune québécoise a subi des changements considérables attribuables à diverses perturbations de l’environnement telles que l’étalement urbain et, plus grave encore, le changement climatique engendré par le réchauffement planétaire. Le moment est donc venu de mobiliser à nouveau une armée enthousiaste de citoyens-chercheurs afin d’entreprendre la nécessaire mise à jour de l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec. » David M. Bird, Professeur de biologie de la faune et Directeur de lAvian Science and Conservation Centre, Université McGill

« Pourrait-on concevoir un herborisateur qui ne penserait pas un jour ou l’autre à acquérir pour son usage La Flore laurentienne de Marie-Victorin? De même, quel observateur d’oiseaux un tant soit peu sérieux n’a pas pris l’habitude de se munir des meilleurs guides de terrain ou de tout ouvrage plus ou moins spécialisé traitant des objets de sa passion? Pour ma part, je m’intéresse non seulement à la faune ailée, mais aussi à toutes ces personnes, amateurs comme spécialistes, qui constamment enrichissent nos connaissances en ce domaine somme toute complexe, en perpétuelle mouvance. C’est ainsi que l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec est vite devenu, depuis sa parution en 1995, un de mes outils de travail, auquel je me réfère volontiers quand il me faut étudier les rapports d’une espèce avec son habitat ou examiner les variations de sa répartition géographique. Voilà le genre d’ouvrage qui devient vite indispensable quand on a pris l’habitude de le consulter soit pour le travail soit pour le simple plaisir de savoir. » Pierre Morency, Écrivain

« Avant ce matin, j’étais un miroiseur qui s’ignorait... Mais les mots nouveaux, les oiseaux rares de mots, me trouvent toujours prêt. « Ornithologue amateur » est long comme un jour sans pain, « ornithophile » sexuellement ambigu, « amant des oiseaux » pas mal non plus. Mais je m’incline devant la qualité sonore, la concision poétique et la concentration sémantique : miroiseur je serai. Et c’est une passion de chaque instant. De la toundra subarctique au centre-ville de Montréal, cet amour-là est comme celui d’Anna Karenine : « sans hâte, sans repos ». Je n’aime pas particulièrement les lampadaires et reconnais volontiers mépriser l’Étourneau sansonnet, pourtant, que j’aperçoive, à un carrefour routier achalandé, dix mètres au-dessus des grondantes carcasses de tôle imbriquées à l’infini dans un brouillard carbonique, un sansonnet qui dans l’indifférence générale et bétonnée vient soudain, brindille ou bribe de lombric au bec, se glisser par une ouverture jusque là invisible et qui, avalé par le poteau de métal, disparaît ensuite dans le mystère même de l’hyperavidité primordiale, et mon cœur alors veut fondre... Miracle du nid. Comme si un seul nid nous reliait en pensée à tous les autres, les nids de notre vie, couvés par le souvenir. De celui, gros comme un dé à coudre, du colibri de Saint-Tite, aux fantastiques constructions échevelées des balbuzards coiffant, avec une régularité de bornes kilométriques, les pylônes de l’Hydro enfilés le long de la traque, au bord des lacs Menihek et de l’Ashuanipi entre Schefferville et Sept-Iles. L’instinct du nid existe aussi chez les humains. À cause de lui, je ne peux envisager de me joindre aux chanceux qui, ce printemps, se lanceront à la poursuite des couleurs et des musiques, des parulines, des Cardinaux rouges et à poitrine rose, et autres chefs-d’œuvre de la diversité vivante. Mais je les admire sincèrement. Car l’objet de leur quête, et le projet d’atlas lui-même, représentent un savoir sans doute indispensable dans la bataille qui s’annonce, qui est déjà commencée, quotidienne, pour l’habitat. Je veux dire pour sauver, jusqu’au cœur des villes, ces espaces de sauvagerie sonore et visuelle où connaissance et beauté, par les oiseaux, nous sifflent aux oreilles. » Louis Hamelin, Écrivain et chroniqueur au journal Le Devoir

« Dès les premiers instants, j’ai retrouvé tout le plaisir que j’avais connu, il y a plusieurs années, de partir à la découverte des oiseaux nicheurs de ma région. Plaisir de faire des découvertes tout en contribuant à recueillir des informations sur les oiseaux de mon coin de pays et du Québec. C’est stimulant de faire partie d’une si vaste équipe d’amateurs qui contribuent à un projet d’une telle envergure; un projet qui permettra de documenter les changements dans la composition de l’avifaune québécoise depuis le premier Atlas. Si certaines espèces, comme la Maubèche des champs, sont beaucoup plus rares dans ma région, d’autres par contre, comme l’Urubu à tête rouge, m’accompagnent à chaque sortie. » Jean Paquin (1958-2014) , Auteur de guides d’identification sur les oiseaux du Québec et des Maritimes

« L’idée d’un recensement des oiseaux pique la curiosité et excite l’imagination. Comment dresser un inventaire de ce qui est en perpétuel mouvement? De quelle manière cartographier les nuées traversant nos cieux? Le deuxième Atlas des oiseaux nicheurs du Québec fait partie de ces entreprises dont l’intention première est de répondre à une question posée par les scientifiques mais qui, par la nature de leur objet de recherche, apportent une réponse à l’artiste qui s’interroge sur son environnement aviaire. Le miroiseur et l’écrivain se réjouissent de ce nouvel atlas : il servira au premier de guide sur le terrain et au second, d’inspiration dans l’écriture. » Éric Dupont, Écrivain

« Avec le recul, force est d’admettre qu’un vif enthousiasme nous habitait au moment où nous avons entrepris, en 1983, ce projet-phare de l’ornithologie québécoise qu’est devenu le premier Atlas des oiseaux nicheurs du Québec. Ce projet, d’une ampleur et d’une incidence insoupçonnées, a en quelque sorte démontré l’importance capitale - et croissante - de la contribution des ornithologues amateurs (c’est-à-dire ceux qui ne gagnent pas leur vie au moyen de l’ornithologie) dans la réalisation d’ouvrages autrefois rendus possibles grâce à une poignée de spécialistes. À l’instar du premier, l’aventure du nouvel atlas appelle une collaboration où le bagage de connaissances est transcendé par la passion des oiseaux et le souci du partage de l’information. Bravo à la nouvelle équipe pour reconduire un projet rassembleur de cette envergure, et surtout de si bien tirer profit des nouvelles technologies. » Jean Gauthier et Yves Aubry, Coordonnateurs et éditeurs du 1er atlas (Les oiseaux nicheurs du Québec : atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional), publié en 1995

« J’ai toujours été fasciné par notre fragile planète qui, jusqu’à maintenant, est la seule à héberger la vie mais une vie dont la biodiversité ne cesse de surprendre et dont on ne réussira probablement jamais à en dresser l’inventaire passé, présent et futur. Une vie où tous les domaines de la connaissance nous signalent l’interdépendance de chacune de ses expressions. L’oiseau m’est toujours apparu comme un excellent baromètre de l’état de santé de cette vie qui nous entoure. J’admire les gens dévoués qui ne cessent d’en dresser des inventaires. Au Québec ils ont produit un outil non seulement utile mais essentiel à la compréhension de leur évolution avec le premier Atlas de oiseaux nicheurs du Québec, et maintenant je remercie et félicite ceux qui se sont attardés à l’immense tâche de sa mise à jour. » Jean Léveillé, Médecin et auteur